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De très gros calibre et cultivée depuis bien longtemps, cette variété de noix servait à confectionner des petits écrins à bijoux : la coque était enrichie de matériaux précieux. L’histoire est sympa, toutefois, il est bien difficile de trouver une authentique source écrite décrivant cet usage par des bijoutiers ! Le cerneau — de médiocre qualité — est petit par rapport au volume du fruit ; il était surtout destiné à la production d’huile. Conduit en forme libre, sans aucune taille, l’arbre a un port magnifique aux branches retombantes. Le noyer « à bijoux » est devenu une rareté. Les noix présentées ici sont issues de deux arbres retrouvés il y a bien longtemps, dans les années 80-90. J’avais découvert le premier sur les rives du lac Léman en compagnie de mon ami André Gayraud. L’autre avait été repéré par ma mère, Paulette Marchenay, dans la région de Nemours en Seine-et-Marne.

© Alice Calm, Philippe Marchenay, François Cattin